mercredi 19 janvier 2011

"L'homme qui voulait vivre sa vie" de Douglas Kennedy "THE BIG PICTURE"


                                                                          J'ai aimé
Mon petit conseil du jour: Lisez toujours livre avant de voir le film adapté du roman. Sinon si vous êtes déçus par le scénario vous n'achèterez jamais le bouquin et là vous risquez vraiment de rater quelque chose. 
QUI N'A JAMAIS RÊVE DE CHANGER DE VIE? Voilà la grande question qui se pose en quatrième de couverture. 
C'est l'histoire d'un américain, avocat, riche, marié deux enfants, belle maison de banlieue chic donc à priori quelqu'un qui a tout réussi dans sa vie. Et bien non! Ben Bradford voit sa vie lui échapper. L' engrenage infernal du désir de réussir, la pression paternelle, l'incapacité de vivre de son art: la photo, l'ont conduit par petites étapes et  concessions successives, dans une vie dont il ne voulait pas et qu'il déteste. Son couple déjà fragile (sa femme lui reproche cette vie de petits bourgeois banlieusards) est entrain de sombrer. Pourtant il aime sa femme et ses enfants et il espère toujours que tout s'arrangera avec le temps. Tout bascule lorsqu'il a enfin la preuve que sa femme le trompe avec un voisin, lui-même photographe raté mais plein de morgue et de confiance en lui affichée.....et quand je dis tout bascule c'est un doux euphémisme!!

Mon avis:  C'est un bon roman, plein de suspens dont l'intrigue se déroule à une vitesse infernale. Pas le temps de s'ennuyer. On sent une critique "sous-jacente"  de la société Américaine qui ne reconnait et n'estime que celui qui a réussi même si il a sacrifié ses rêves. Pourtant inutile d'être fin psychologue pour comprendre que le problème vient de lui et du manque de confiance en son talent (sans doute accentué par le mépris paternel) et non de la société qui va finir par reconnaître son art quand il s'exprimera avec le cœur et non avec l'obsession de la réussite. Mais le vieil adage "tout vient à point à qui sait attendre"....ne s'appliquera finalement pas !!! L'auteur ne veut pas se départir de la sacro-sainte morale. Le héros a commis un pécher alors il paye!! point barre/ . Bof Bof chacun y trouvera son compte.


My little advice: Always read the book before seeing the film adapted from the novel. Otherwise if you're disappointed with the scenario you will never buy the book and there you could really miss something.
WHICH HAS NEVER DREAM OF LIFE CHANGE? That is the big question on the back cover.
This is the story of an American lawyer, rich, married, two children, nice house suburb therefore "a priori" someone who has succeeded in all his life. Well no! Ben Bradford sees his life to escape. The vicious circle of desire to succeed, paternal pressure, inability to live by his art: photography, led by small steps and successive concessions in a life he did not and he hates. His already fragile couple (his wife complains that life of lower middle class suburbanites) is actually sinking. Yet he loves his wife and children and hopes that everything will always over time. Everything changes when he finally proof that his wife is cheating with a neighbor, a photographer himself but missed full of arrogance and confidence shown in him ..... and when I say everything changes is an understatement !

  
My opinion: It is a good novel, thriller whose plot unfolds at a rate spiral. No time to be bored. It feels a critical "underlying" of American society that recognizes and finds that he has succeeded even though he sacrificed his dreams. Yet to be unnecessary late psychologist to understand that the problem comes from him and lack of confidence in his talent (probably exacerbated by the contempt paternal) and not the company that will eventually recognize his art when he will speak with the heart and not the obsession with success. But the old adage "good things come to those who wait ".... does not eventually apply! The author does not depart from the sacred entity. The hero has committed a sin, so it pays! "point / bar". "Bof bof "there's something for everyone.




   

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